Accomodement alimentaire

Selon Statistique Canada, 33,45% des écoliers québécois souffrent d’une allergie. Ces réactions liées aux aliments proviennent le plus souvent de l’ingestion d’arachides, de noix, de poisson, d’œufs ou encore de lait. C’est pourquoi des écoles et des fournisseurs de services alimentaires mettent en place des règles et des procédures ayant pour but de rendre service aux enfants souffrant d’une allergie alimentaire. Andrée Coursol, infirmière du CLSC de Saint-Laurent, pense que les allergies alimentaires constituent « les cas d’allergie les plus graves. » Selon elle, il n’existe aucune loi au Québec pour forcer les écoles à accommoder les enfants souffrant de ce type de trouble. Néanmoins, elle spécifie que ce sont habituellement les écoles qui font leurs règles et que les parents doivent aviser l’école. Marie Gibeau, la directrice adjointe des services de nutrition de la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB), affirme aussi que « de façon générale, le dossier des allergies alimentaires est laissé à la direction de chaque école. » Entre proscrire des aliments allergènes ou interdire aux enfants allergiques l’accès à la cafétéria, Mme Gibeau dit que la CSMB ne favorise aucune de ces idées et ne s’empêche pas de vendre certains aliments. En revanche, elle précise que du côté des écoles, plusieurs d’entre elles offrent de moins en moins de produits à base d’arachides. Dans un communiqué, l’Association québécoise des allergies alimentaires (AQAA) avance que « fréquenter un centre de la petite enfance, l’école ou un service de garde est un droit pour tous les enfants et l’enfant allergique ne doit pas faire l’objet de discrimination. » L’AQAA suggère aux écoles ainsi qu’aux commissions scolaires des mesures à prendre pour éviter les crises allergiques. Par exemple, lorsqu’un enfant souffre d’allergies alimentaires, une école peut « planifier l’envoi d’une lettre aux parents leur demandant d’exclure les arachides et les noix des collations et repas de leurs enfants » ou assurer « la formation de tout le personnel sur l’utilisation d’EpiPen et sur la conduite à tenir en cas de réaction allergique. » D’autre part, l’entreprise Sysco exige « de tous ses fournisseurs de services alimentaires l’établissement d’un programme de contrôle des allergènes. » Les produits jugés comme étant allergènes ne sont pas produits au même moment que ceux qui ne le sont pas. Diane Charbonneau, mère d’une fille allergique, déplore le manque de collaboration entre la direction de l’école fréquentée par sa fille et les parents. « Nous devions rencontrer les infirmières scolaires à chaque année pour expliquer que notre fille était allergique ». D’ailleurs, elle ajoute qu’elle avait l’impression que, pour la direction de l’école de sa fille, les allergies alimentaires constituaient « une surcharge de travail ». Par contre, Mme Charbonneau pense que, « plus on avance dans le temps, plus les allergies alimentaires sont connues ». Même si elle n’estime pas que le Canada ou le Québec doivent se doter d’une loi sur les allergies alimentaires, elle affirme que des sessions de formation et de sensibilisation sur les allergies devraient être organisées dans les écoles. Le journal indépendant de l’Université de Montréal Quartier Libre est le principal journal des étudiants de l’Université de Montréal (UdeM). Organe de diffusion indépendant de la direction de l’UdeM, Quartier Libre est un bimensuel distribué à plus de 7000 exemplaires sur et autour du campus. Quartier Libre compte sur la collaboration de plusieurs étudiants (dans différents domaines d’étude) de l’UdeM et de quelques journalistes extérieurs. Il se veut un journal école, un tremplin pour les étudiants qui souhaitent faire carrière en journalisme et se donne comme mandat de traiter de tous les sujets chauds du campus de l’UdeM et d’ailleurs, de faire des analyses sur des thèmes de société et internationaux et de promouvoir la culture émergeante qui n’est pas ou peu couverte par les autres journaux québécois. Innovateur et dynamique, il a été nommé « meilleur journal étudiant du Canada » par Paul Wells, chroniqueur au magazine canadien Macleans. L’ensemble de la rédaction est rémunéré pour son travail. L’équipe rédactionnelle 2007-2008 est composée de Rachelle Mc Duff (directrice et rédactrice en chef), Clément Sabourin (chef de pupitre campus), Julie Delporte (chef de pupitre culture), Thomas Gerbet (chef de pupitre société-monde) et Clément de Gaulejac (directeur artistique).

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