Chronique : Trois p’tits points

De la fiction à la réalité … Désiré Munyaneza, ce Rwandais jugé au Canada pour sa participation au génocide de 1994 se fait gracieusement offrir la majeure partie de ses frais de défense (estimés à 600 000 $) par Ottawa. À l’instar du livre et du film sur Roméo Dallaire, le gouvernement fédéral aurait-il, lui aussi, « serré la main du diable » ? … Halloween électorale … Des pages et des pages ont été écrites sur la décision d’Élection Canada d’autoriser le vote à visage couvert. Pourtant, au lendemain des trois scrutins partiels du 17 septembre : rien. Aucun article ne relatait la présence de femmes musulmanes voilées dans les bureaux de vote. En revanche, de nombreux plaisantins n’ont pas manqué l’occasion de profiter des nouvelles règles. Outre les cinq femmes non musulmanes qui se sont présentées vêtues de burqa dans Outremont, on recense un votant en fauteuil roulant coiffé d’une cagoule trois-trous de cambrioleur. Un autre électeur avait décidé de cacher sa tête dans… une citrouille. L’homme avait vu juste, c’est la couleur orange qui s’est répandue sur Outremont ce lundi soir. Des costumes et une citrouille, il ne manquait que la date du 31 octobre pour que ces élections se transforment en véritable « Halloween électorale » … Les amies de Louise … Louise Beaudoin, ex-ministre reponsable de la Francophonie, est venue écouter la conférence de Ségolène Royal, le 19 septembre à l’UdeM. Elle n’était pas seule. Outre les personnalités politiques et médiatiques, plus d’un millier d’étudiants espérait une place dans l’auditorium. Ça ne prenait pas la tête à Papineau pour remarquer que bon nombre d’entre eux étaient des étudiants étrangers français. Cette présence concitoyenne a du plaire à Mme Royal qui a plaidé dans son discours pour un développement encore plus significatif des échanges d’étudiants au sein de la Francophonie. Mme Beaudoin semblait, elle, bien moins enthousiaste :  » Il faudrait quand même que des étudiants québécois puissent écouter Ségolène », l’ai-je entendu lancer, après quelques difficultés à se frayer un chemin vers la salle. Pour Mme Beaudoin, la Francophonie aurait-elle des limites ? L’écart de point de vue est d’autant plus significatif que Mme Royal a rendu hommage à deux reprises à l’ex-ministre péquiste, allant même jusqu’à la qualifier d’ « amie ». Après le livre cosigné avec la libérale Liza Frulla, Louise Beaudoin va-t-elle se lancer dans l’écriture d’Amitié interdite 2 ?… Le journal indépendant de l’Université de Montréal Quartier Libre est le principal journal des étudiants de l’Université de Montréal (UdeM). Organe de diffusion indépendant de la direction de l’UdeM, Quartier Libre est un bimensuel distribué à plus de 7000 exemplaires sur et autour du campus. Quartier Libre compte sur la collaboration de plusieurs étudiants (dans différents domaines d’étude) de l’UdeM et de quelques journalistes extérieurs. Il se veut un journal école, un tremplin pour les étudiants qui souhaitent faire carrière en journalisme et se donne comme mandat de traiter de tous les sujets chauds du campus de l’UdeM et d’ailleurs, de faire des analyses sur des thèmes de société et internationaux et de promouvoir la culture émergeante qui n’est pas ou peu couverte par les autres journaux québécois. Innovateur et dynamique, il a été nommé « meilleur journal étudiant du Canada » par Paul Wells, chroniqueur au magazine canadien Macleans. L’ensemble de la rédaction est rémunéré pour son travail. L’équipe rédactionnelle 2007-2008 est composée de Rachelle Mc Duff (directrice et rédactrice en chef), Clément Sabourin (chef de pupitre campus), Julie Delporte (chef de pupitre culture), Thomas Gerbet (chef de pupitre société-monde) et Clément de Gaulejac (directeur artistique).

Chronique : Trois p’tits points
En savoir plus =>  Chronique : Universités françaises : Bloquer pour résister
Retour en haut