Les Pharaons au sommet de la pyramide du football

À l’issu d’une finale inédite, l’Égypte s’est défaite des Lions indomptables du Cameroun grâce au seul but de la soirée, signé
Mohamed Abou Treika à la 77e minute. L’équipe du Cameroun, avec
déjà quatre trophées à son actif, tentait de rejoindre les Pharaons,
détenteurs du record de victoires et aujourd’hui seuls au sommet de la pyramide africaine (1957, 1959, 1986, 1998, 2006 et 2008). Il s’agissait de la deuxième victoire des Pharaons face aux Lions indomptables lors de la compétition. Ils s’étaient déjà rencontrés durant les matchs de poules. Les Égyptiens de l’entraineur Hassan Shehata avait alors infligé aux Lions indomptables une cinglante défaite 4 à 2. Les deux finalistes ont déjoué les pronostics d’une majorité d’experts. Le Ghana, hôte du tournoi, faisait en effet partie des favoris, grâce notamment à l’appui de son public. Les Black stars
ghanéens formaient une équipe bien rodée et expérimentée et pouvait compter sur l’expérience africaine de son entraîneur français, Claude Leroy. Autre favori au départ de la compétition
 : la Côte d’Ivoire. Finalistes malheureux lors de la dernière édition
de la CAN (en Égypte en 2006), les Éléphants ivoiriens pouvaient s’appuyer sur leur capitaine, Didier Drogba, étoile de l’équipe anglaise de Chelsea. Tout comme le Ghana, la Côte d’Ivoire a vu la compétition lui échapper au stade des demi-finales (défaite 4 à 1 face à l’Égypte) et a même concédé le match de classement pour la troisième place. Cette 26e édition de la CAN a été l’une des plus relevées de l’histoire. L’éclosion de joueurs africains issus des meilleurs championnats européens et mondiaux en est la principale raison.
C’est aussi le fait d’une meilleure professionnalisation de certains
championnats locaux (Égypte, Tunisie, Maroc, Soudan, Côte d’Ivoire). Les équipes nationales en ont donc logiquement
profité et du coup, les équipes traditionnellement fortes comme
l’Égypte, le Cameroun, le Ghana, le Nigéria ou le Maroc ont souvent bataillé fort pour gagner leur match. De plus, la Guinée s’est hissée pour la troisième fois d’affilée aux quarts de finale en finissant deuxième de sa poule derrière le Ghana mais surtout devant le Maroc, favori. L’Angola a atteint pour une première fois les quarts de finale pour sa douzième participation au tournoi au détriment du Sénégal ou de l’Afrique du Sud. C’est d’ailleurs en Angola que
se tiendra la prochaine édition de la CAN en 2010. La prochaine coupe du monde de football, en 2010, se déroulera en
Afrique du Sud, une première pour le continent africain. Ce sera peut-être l’occasion de voir une équipe africaine se hisser au sommet du football mondial. Classement final du tournoi
1. Égypte
2. Cameroun
3. Ghana
4. Côte d’Ivoire
5. Tunisie
6. Angola
7. Nigeria
8. Guinée
9. Zambie
10. Mali
11. Maroc
12. Sénégal
13. Afrique du Sud
14. Namibie
15. Bénin
16. Soudan Equipe type (3-5-2) :
Gardien : Esam El Hadary (Égypte)
Défenseurs : Geremi Njitap (Cameroun) • Michael Essien (Ghana) • Wael Gomaa (Égypte)
Milieux : Alexandre Song (Cameroun) • Yaya Touré (Cote d’Ivoire) • Hosny Abd Rabou (Égypte) Mohamed Aboutreika (Égypte) • Sulley Muntari (Ghana)
Attaquants : Amr Zaky (Égypte) • Manucho (Angola) Distinctions
Meilleur joueur : Hosny Abd Rabou de l’Égypte (Club : Ismaïlia, Égypte)
Meilleur jeune joueur : Alexandre Song du Cameroun (Club : Arsenal FC, Angleterre)
Meilleur buteur : Samuel Eto’o du Cameroun, 5 buts (Club : FC Barcelone, Espagne). Avec un total de 16 buts, il devient le meilleur buteur de l’histoire de la compétition devant l’Ivoirien Laurent Pokou (15), détenteur du record depuis 1970. Avec 33 matchs, le capitaine de la sélection nationale du Cameroun
Rigobert Song Bahanak (Club : Galatasaray SK, Turquie) est devenu le joueur ayant accumulé le plus de match en phase finale
(près de 54 heures de terrain) Nombre de buts marqués : 99 soit le meilleur total de buts du tournoi
Nombre de cartons : 100 cartons jaunes et 3 cartons rouges Le journal indépendant de l’Université de Montréal Quartier Libre est le principal journal des étudiants de l’Université de Montréal (UdeM). Organe de diffusion indépendant de la direction de l’UdeM, Quartier Libre est un bimensuel distribué à plus de 7000 exemplaires sur et autour du campus. Quartier Libre compte sur la collaboration de plusieurs étudiants (dans différents domaines d’étude) de l’UdeM et de quelques journalistes extérieurs. Il se veut un journal école, un tremplin pour les étudiants qui souhaitent faire carrière en journalisme et se donne comme mandat de traiter de tous les sujets chauds du campus de l’UdeM et d’ailleurs, de faire des analyses sur des thèmes de société et internationaux et de promouvoir la culture émergeante qui n’est pas ou peu couverte par les autres journaux québécois. Innovateur et dynamique, il a été nommé « meilleur journal étudiant du Canada » par Paul Wells, chroniqueur au magazine canadien Macleans. L’ensemble de la rédaction est rémunéré pour son travail. L’équipe rédactionnelle 2007-2008 est composée de Rachelle Mc Duff (directrice et rédactrice en chef), Clément Sabourin (chef de pupitre campus), Julie Delporte (chef de pupitre culture), Thomas Gerbet (chef de pupitre société-monde) et Clément de Gaulejac (directeur artistique).

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