Des travaux urgents soient réalisés afin que les écoles puissent reprendre les cours en septembre.
Le gouvernement et le ministre de l’éducation sont bien conscients que nous sommes le pays d’Europe où les fermetures d’écoles sont les plus courtes, et ils doivent tout mettre en oeuvre pour que cette situation se poursuive lors de la prochaine année scolaire.
Les effets de cette politique ont été démontrés de façon spectaculaire par les résultats des tests salivaire. Et pourtant, à la mi-juillet, rien n’a encore été fait pour que toutes les écoles françaises, à tous les niveaux, y compris les écoles secondaires, puissent rouvrir avec toutes les garanties de sécurité nécessaires pour la santé et les possibilités d’apprentissage des enfants et des adolescents. A tel point que, malgré le fait que’il a même ait dénoncé son effet négatif non seulement sur l’apprentissage mais aussi sur le bien-être psychologique.
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LA PATIENCE EST À BOUT
Il est très grave qu’après un an et demi de pandémie et deux années scolaires vécues dans l’urgence, nous risquons encore un nouveau confinement à cause de cette 4 ème vague qui plane en France.
Les bars, les restaurants, les piscines, les discothèques et le tourisme sont certes importants, mais les écoles sont indispensables au pays. Il est inacceptable que dans un pays civilisé, l’un des plus riches du monde, si la santé publique est en danger, la préoccupation primordiale soit la compatibilité avec les activités commerciales et non, surtout, l’éducation des jeunes générations.
L’enseignement à distance , trop difficile de fidéliser les élèves
Avec l’enseignement à distance, les écoles ont fait tout leur possible pour assurer la continuité des activités éducatives, mais la situation difficile qui s’est créée n’est qu’un signe de la négligence avec laquelle les écoles ont été considérées au cours des dernières décennies, contrairement à leur fonction de réduction des inégalités sociales en matière de possibilités d’apprentissage et de renforcement des capacités.
Un pays riche et ignorant est voué au déclin. La pandémie n’a fait qu’aggraver une situation déjà compromise. Aujourd’hui, nous n’avons plus aucune marge de résilience. Les pertes d’apprentissage et de compétences sociales ont affecté tout le monde, mais la crise COVID a amplifié les inégalités : dans la disponibilité des appareils, dans l’adéquation du logement, dans la capacité de soutien parental, dans la qualité et la disponibilité des relations. Elle a aussi trop souvent reproduit tous les vices de l’enseignement transmissif. Il serait irresponsable aujourd’hui pour ceux dont le devoir est de redonner un avenir à ce pays de revenir sur les étapes déjà franchies.
Nous ne pouvons pas nous contenter d’espérer, en vain, que les chiffres de la contagion n’augmentent pas. Il est de la responsabilité des politiques d’agir aujourd’hui, sachant qu’en septembre nous serons au cœur d’une nouvelle vague, et de garantir immédiatement les conditions de la scolarisation. La vaccination est nécessaire, mais elle n’est pas suffisante et n’est pas non plus une panacée pour tous les problèmes qui doivent être résolus pour garantir la fréquentation scolaire.
Des Jeunes diplômés d’une licence cherchent un de incurablement
LA FRÉQUENTATION DE L’ÉCOLE EST LA SEULE OPTION
Il n’existe pas d’alternatives efficaces à la scolarisation. Cette option doit toujours être la première et un engagement catégorique de tous les acteurs est nécessaire pour mettre en œuvre des mesures visant à la garantir, en évitant à nouveau le recours facile à des alternatives inadéquates.
Le ministre de l’Éducation et le gouvernement doivent mettre tout en place
Le ministre de l’Éducation et le gouvernement doivent mettre en place tous les processus nécessaires pour garantir qu’à partir de septembre et tout au long de l’année scolaire, il y aura une école de qualité et sûre, qui offrira à tous les élèves les possibilités d’apprentissage et de croissance auxquelles ils ont droit.
Il reste 50 jours avant la nouvelle année scolaire. Il y a 8 semaines, chaque semaine étant un pas en avant : c’est possible ! Les ressources financières, professionnelles et culturelles seraient là, seulement si nous décidions de donner réellement la priorité aux écoles et aux jeunes générations. Le ministre nous a assuré de son engagement dans ce sens. Nous nous engageons à effectuer un suivi précis.
Des pactes de gouvernance territoriale devraient être mis en place immédiatement dans chaque territoire, dans lesquels les écoles, les autres institutions, le tiers secteur et le secteur privé devraient explorer toutes les opportunités offertes par le territoire et esquisser des plans pour garantir l’apprentissage en présence, en tenant compte de tous les différents scénarios d’évolution du cadre sanitaire.
La campagne de vaccination devrait être accélérée et complétée, pour les enseignants et les étudiants qui sont en âge de le faire, selon les récentes indications du conseil scientifique.
Les exemptions de fréquentation scolaire doivent être évitées
Les exemptions de fréquentation scolaire décidées sur une base locale, sans tenir compte des directives nationales, doivent être évitées.
Les mesures contenues dans le Pacte pour une école au cœur du pays, signé par le gouvernement et les syndicats pour surmonter les difficultés endémiques du système scolaire, doivent être mises en œuvre.
Enfin, un examen systématique de l’école, de son fonctionnement, de ses objectifs, de ses structures et un renforcement immédiat de l’offre éducative de qualité, tant à l’école qu’en dehors de l’école, doivent être lancés immédiatement.